Un carnet de voyage en écologie, comme un voyage en espérance.
Il manque à l’espérance un récit.
Pour le moment, le récit qu’on nous fait du monde est celui de l’effondrement. Car l’effondrement n’est pas pour demain. Nous sommes dedans. Du coup, nous sommes quotidiennement effondrés à l’écoute des informations. L’écoanxiété prend des proportions catastrophiques. Comment sortir du discours de l’effondrement ?
La première chose à faire est de choisir nos façons de nous informer. Pour ne pas sombrer.
La seconde, de nous abreuver de bonnes nouvelles. Il suffit de tendre vraiment l’oreille pour percevoir le bruissement des mille initiatives qui laissent à espérer. Et qui sont en train de faire germer ce récit.
Enfin, d’y participer ; on sort du désespoir par le combat et la création. « Créer, c’est résister. Résister, c’est créer », disait Stéphane Hessel.
Les Verdoyants que Simon a rencontrés sont des résistants à l’ordre funeste du monde actuel. Et des créateurs délicats d’oasis heureuses. Celles et ceux dont je veux faire le récit.